Kiu-kiao[1], afin de secourir les gens[2] pauvres et misérables ; il ordonna à Nan-kong Kouo et au clerc I[3] d’exposer les neuf trépieds et les joyaux protecteurs[4] ; il ordonna à Hong Yao d’élever un tertre sur la tombe de Pi-kan ; il ordonna au prieur ancestral de faire les offrandes aux morts dans le camp.] Puis il licencia ses troupes et revint dans l’ouest ; il parcourut les fiefs. Pour rappeler les événements de son expédition, on fit la « Réussite de la guerre »[5].
(Le roi Ou) conféra des fiefs aux seigneurs — il distribua en présent les vases ancestraux[6] ; on fit le « Partage des ustensiles et des objets que possédaient les Yn.[7] »
Le roi Ou eut une pensée rétrospective pour les anciens rois sages ; il éleva donc le descendant de Chen-nong en lui donnant un fief à Tsiao[8] ; (il conféra) au
- ↑ Cf. note 205.
- ↑ On trouve aussi dans le Tchan kouo ts’é l’expression avec le sens de plèbe, bas peuple. Cf. Couvreur, Dict. chinois-français, p. 530.
- ↑ C’est sans doute le Yn I qui avait prononcé la prière sur l’autel du dieu de la terre. Cf. p. 236 .
- ↑ Le texte de Tcheou chou est ici beaucoup plus clair : le roi Ou donne l’ordre « de transporter les neuf trépieds à San-ou.
- ↑ Cette phrase semble indiquer que, dans ce qui précède, doit se trouver tout ou partie de ce qui était considéré, au temps de Se-ma Ts’ien, comme le chapitre Ou tch’eng du Chou king.
- ↑ On trouve dans le Dictionnaire chinois-français du P. Couvreur, p. 176, le dessin d’un des vases rituels appelés i .
- ↑ Ce chapitre du Chou king est aujourd’hui perdu ; la préface seule nous en rappelle l’existence.
- ↑ L’ancien État de Tsiao était au lieu où se trouve aujourd’hui la ville de ce nom, dans la préfecture secondaire de Chàn, province de Ho-nan.