Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/136

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allèrent rejoindre l’armée de Wang Tsien. Alors (Wang Tsien) écrasa l’armée de l’héritier présomptif de Yen, s’empara de la ville de Ki, (capitale) de Yen, et prit la tête de l’héritier présomptif Tan[1]. Le roi de Yen se cantonna à l’est dans le Leao-tong et y régna. — Wang Tsien prétexta la maladie et la vieillesse pour revenir. — Sin-tcheng[2] se révolta. — Le prince de Tch’ang-p’ing fut transféré à Yng[3]. — il tomba une neige abondante qui atteignit deux pieds et cinq pouces d’épaisseur.

La vingt-deuxième année (225 av. J.-C.), Wang Pen attaqua Wei ; il amena une dérivation du Fleuve pour inonder Ta-leang ; le rempart de Ta-leang s’effondra, Le roi demanda à se soumettre[4] ; on s’empara de tout son territoire.

La vingt-troisième année (224 av. J.-C.), le roi de Ts’in manda de nouveau Wang Tsien et le força à entrer en campagne ; il l’envoya, à la tête d’une armée, attaquer King[5] ; il s’empara des pays au sud de Tch’en[6] et arriva

  1. Tan avait été l’instigateur de la tentative d’assassinat que ne put mener à bien King K’o.
  2. Cf. tome I, note 04.434. ad fin.
  3. Cf. tome I, note 04.512. .
  4. Le roi fut mis à mort et ce fut là la fin de l’État de Wei.
  5. King est le nom d’une des anciennes provinces du tribut de Yu. Dans les textes de l’époque de Ts’in Che-hoang-ti, ce mot remplace le caractère tch’ou dont l’usage était interdit parce que le nom personnel du roi Tchoang-siang avait été Tse-tch’ou (cf. note 05.500). Quand nous lisons que Wang Tsien attaqua King, il faut donc comprendre qu’il attaqua l’État de Tch’ou.
  6. Depuis l’année 278 avant J.-C., Tch’en était la capitale du roi de Tch’ou. Cf. note 05.450. .