Les six rois s’arrogeaient le droit de se révolter ;
ils étaient avides et méchants, insolents et sauvages ;
à la tête de leur parti ils se rendaient personnellement puissants.
Ils étaient cruels et suivaient leurs mauvais penchants ;
ils se fiaient sur leur force pour se montrer orgueilleux ;
souvent ils mettaient en mouvement les armes défensives et offensives.
En cachette ils communiquaient entre eux et avaient des émissaires secrets,
afin de former une ligue du nord au sud ;
ils cherchaient à accomplir des desseins mauvais.
A l’intérieur, ils déguisaient sous de belles apparences des projets trompeurs ;
à l’extérieur, ils venaient envahir nos frontières ;
ils firent naître ainsi les calamités et les désastres.
Sa justice et sa puissance les ont punis de mort ;
il a supprimé et anéanti leurs violences et leurs rébellions ;
ces fauteurs de troubles et ces brigands furent exterminés et disparurent.
Sa sagesse et sa vertu sont étendues et profondes ;
dans l’intérieur des six directions,
ses bienfaits qui se répandent ont été illimités[1].
(3e strophe)
Le souverain empereur a réuni l’univers ;
il a écouté simultanément toutes les affaires ;
au loin et au près il n’est rien qui ne soit pur.
- ↑ Les rimes des deux premières strophes sont dans la dixième catégorie.