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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/474

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monde me retenait de partir. Seul le tchong-wei Song Tch’ang m’y engagea : c’est ainsi que j’ai pu me charger de la garde du temple ancestral : j’ai déjà honoré (Song) Tch’ang du titre de commandant de la garde ; je lui confère le titre de marquis de Tchoang-ou[1]. Quant aux six personnes qui m’ont accompagné je les élève tous au rang des neuf grands dignitaires[2].

L’empereur dit :

— Les seigneurs qui sont entrés à la suite de l’empereur Kao dans les pays de Chou et de Han[3] étaient au nombre de soixante-huit ; j’ajoute trois cents foyers au fief de chacun d’eux. Parmi les anciens officiers payés plus de deux mille che qui suivirent l’empereur Kao, je donne les revenus de six cents foyers aux dix personnes qui sont Tsoen, préfet du Yng-tch’oan, etc. , cinq cents foyers aux dix personnes qui sont Chen-t’ou Kia, préfet du Hoai-yang, etc., quatre cents foyers aux dix personnes qui sont le wei-wei Ting, etc.

(L’empereur) conféra à Tchao Kien, oncle maternel du roi de Hoai-nan, le titre de marquis de Tcheou-yang ;

  1. Tchoang-ou était à l’ouest de la sous-préfecture de Ki-mo, préfecture de Lai-tcheou, province de Chan-tong
  2. Les neuf hauts dignitaires de l’époque de Han étaient les titulaires des charges suivantes : 1. t’ai-tch’ang ; 2. koang-lou ; 3. wei-wei ; 4. t’ai-p’ou ; 5. ting-wei ; 6. ta-hong-lou ; 7. tsong-tcheng ; 8. ta-se-nong ; 9. chao-fou. Cf. Appendice I, § 1.
  3. C’est-à-dire à l’époque où le gouverneur de P’ei avait été nommé roi de Han par Hiang Yu.