chevaux pour piler le grain[1] ; (toutes ces mesures furent prises) parce que la moisson n’avait pas poussé ; on défendit dans tout l’empire de manger la moisson avant qu’elle fût mûre ; on examina si les seigneurs avaient été envoyés dans leurs États[2]. — Le troisième mois (22 avril - 21 mai 142), les Hiong-nou pénétrèrent dans le territoire de Yen-men. — Le dixième mois (15 nov. - 13 déc. 142), on perçut la taxe agricole sur les champs de Tch’ang-ling[3]. — il y eut une grande sécheresse. Dans le royaume de Heng-chan et dans les commanderies de Ho-tong et de Yun-tchong, le peuple souffrit d’une épidémie.
La troisième année de la dernière période, au dixième mois, le soleil et la lune furent tous deux éclipsés et restèrent rouges pendant cinq jours. — Le douzième mois, au dernier jour du mois (10 février 141), il tonna[4] ; le soleil fut comme cramoisi ; les cinq planètes marchèrent à rebours et restèrent dans la constellation t’ai-wei ; la lune traversa le milieu de la constellation t’ien-t’ing. — Le premier mois, au jour kia-yn (28 février 141), l’héritier présomptif de l’empereur prit le bonnet viril. — Au jour kia-tse (9 mars 141), l’empereur Hiao-king mourut. Par son décret posthume, il
- ↑ Apparemment parce que le broyage du grain par les hommes laissait moins de déchets que lorsqu’on pilait le grain sous les pieds des chevaux. Mais la phrase n’est pas claire.
- ↑ L’empereur Wen avait ordonné que les seigneurs se rendissent dans leurs fiefs (cf. p. 461 et 467) ; l’empereur King institue une enquête pour voir si l’ordre de son précédesseur continue à être observé.
- ↑ La localité de Tch’ang-ling, avait été jusqu’ici exemptée de redevances parce que la sépulture de Kao-tsou s’y trouvait.
- ↑ Ce fait est signalé parce que le tonnerre en février est regardé comme un prodige.