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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/547

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étaient les koan-tou-wei, les nong-tou-wei et les chou-kouo-tou-wei.

II. —Les préfets des préfectures (hien) qui comptent plus de dix mille foyers, ont le titre de ling ; dans les préfectures de moins de dix mille foyers, les préfets ont le titre de tchang.

Les préfets ont sous leurs ordres des « assistants » et des « ca-pitaines », qui constituent la classe des officiers supérieurs, puis des teou-che et des tso-che, qui constituent la classe des officiers subalternes.

Le Ts’ien Han chou ne donne qu’une énumération très incomplète des officiers qui composaient l’état-major du préfet ; des études plus approfondies permettront sans doute d’en combler les lacunes. Nous pouvons signaler dès maintenant une de ces omissions : il y avait dans les préfectures des fonctionnaires qui étaient appelés tchou-li, au commencement des premiers Han, et qui prirent plus tard le nom de kong-ts’ao ; ils étaient chargés de surveiller la conduite des divers employés de l’administration ; ils tenaient le compte des services rendus ou des fautes commises ; ils faisaient le tableau d’avancement de leurs subordonnés.

III. —Au-dessous de la préfecture (hien) était la division administrative appelée hiang, puis la circonscription appelée t’ing et enfin le hameau li.

Le chef du li était appelé li-koei.

Un groupe de dix li formait un t’ing ; le chef du t’ing était le t’ing-tchang ; il était chargé de la police de son arrondissement ; ce fut cette fonction qu’exerça d’abord celui qui devait devenir le fondateur de la dynastie Han (cf. note 08.109).

Un groupe de dix t’ing formait un hiang. Dans chaque hiang se trouvait un san-lao (cf. note 08.234 ad fin.), qui veillait à l’ins-truction du peuple, un che-fou qui jugeait les procès et percevait les taxes, un yeou-kiao qui était chargé de la police.