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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/574

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plus resté que le texte de Nie. En l’année kia-siu (1814) du règne de Kia-k’ing, le se-li[1] maître Siu Che Fen dit au ts’e-che Wang (?) Mong-yen Jou-pi :

« Sur le sommet de (la montagne) Tai, il y a un vieillard appelé Tchao, qui est âgé de plus de quatre-vingt-dix ans. Il y a quelques dizaines d’années, s’étant rendu (?) auprès de « l’étang de la femme merveilleuse », il y vit une stèle endommagée où il semblait qu’il y eût des caractères. » L’année suivante, maître Tsiang Po... et l’instructeur Tch’ai Jen-ts’ieou Lan-kao, originaire de..., descendirent, au moyen de cordes dans l’excavation pour y rechercher (la stèle) ; ils trouvèrent deux pierres endommagées sur lesquelles étaient dix caractères. On en recopia la gravure dans le temple de la Littérature à la capitale provinciale ; on y ajouta (les annotations ?) de divers maîtres tels que Yun-t’ai et Yuen-jou. La stèle originale fut maçonnée à l’ouest du temple tong yo, au sommet de la montagne, dans une chambre nouvellement construite ; c’est cette chambre que Fong Yen-hai, dans le Kin-che-souo, appelle le pavillon Pao-se ; ensuite elle reçut le nom de pavillon de la stèle lue. L’année ping-siu (1826), en automne, le fang po Leang Tche-lin[2] prit l’estampage qu’il avait conservé des vingt-neuf caractères et le fit recopier dans le sanctuaire

  1. Le se-li est l’assistant du tche-hien ou sous-préfet.
  2. Ce Leang avait pour nom personnel Tchang-kiu et pour appellation Tche-lin. L’estampage de Leang Tchang-kiu est celui qui fut pris entre la fin du XVIe siècle et l’année 1740.