Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

préfectures[1]. Pour faire des champs, on éventra les chemins perpendiculaires et transversaux[2]. A l’est, le territoire dépassa la rivière Lo[3].

La quatorzième année (348 av. J.-C.), on établit pour la première fois des taxes[4].

La dix-neuvième année (343 av. J.-C.), le Fils du Ciel conféra (au duc Hiao) le titre d’hégémon[5].

  1. Dans le chapitre LXVIII des Mémoires historiques, on lit : trente et une ; comme c’est la leçon adoptée par le Tong kien kang mou, elle doit être correcte.
  2. La phrase [] se trouve reproduite sans variante au chapitre LXVIII, p. 2 v°. Le T’ong kien tsi lan et le T’ong kien kang mou écrivent […] : « On renonça au système de division des terres par neuf carrés (cf. ce système exposé dans Mencius, III, a. 3, § 13, 18, 19 et Legge, Chinese Classics, vol. II, p. 119, note au § 13) et on abolit les chemins du nord au sud et ceux de l’est à l’ouest. En d’autres termes, on supprima la division toute artificielle des terres qui prévalait au temps des Tcheou ; on ne les distingua pas en carrés d’une régularité géométrique séparés par des chemins perpendiculaires les uns aux autres et par suite on détruisit ces chemins eux-mêmes qui n’avaient plus de raison d’ètre. Le sens que nous donnons au mot [] est celui qui résulte de cette explication et du commentaire suivant du T’ong kien kang mou (chap. I, p. 12 r°)
  3. Cf. tome I, note 03.214. .
  4. Sous l’ancien régime de la division géométrique des terres, on payait au gouvernement la dîme (cf. Mencius, III, a. 3, § 6) ; on ne put plus se contenter d’un règlement aussi simple lorsque le système de Wei Yang entra en vigueur ; il fallut fixer les redevances proportionnellement à la superficie des propriétés (T’ong hien tsi lan, chap. IX, p. 9 v°).
  5. Cf. tome I, p. 304. .