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Sin-tch’eng[1]. — Le ou-ta-fou[2] Li sortit (du pays de Ts’in) et s’enfuit à Wei. — Jen Pi devint administrateur[3] du Han-tchong. La quatorzième année (293 av. J.-C.), le tso-keng Po K’i attaqua Han et Wei à I-k’iue[4] ; il coupa deux cent quarante mille têtes et fit prisonnier Kong-suen Hi ; il prit cinq villes.
La quinzième année (292 av. J.-C.), le ta-leang-tsao Po K’i attaqua Wei et prit (la ville de) Yuen[5] ; cette ville fut rendue (à Wei). — (Ts’in) attaqua Tch’ou et prit (la ville de) Yuan[6]. La seizième année (291 av. J.-C.) le tso-keng Ts’o prit Tche et Teng[7]. — (Wei) Jan donna sa démission. On donna en apanage Yuan au prince Che, Teng au prince Li, et T’ao à Wei Jan ; (tous trois) devinrent des seigneurs[8].
- ↑ Cf. note 395.
- ↑ Cf. appendice I, § 2, n° 9.
- ↑ Cf. appendice I, § 4, n° 1.
- ↑ Cf. tome I, note 04.525.
- ↑ Yuen est le nom que le prince de Wei donna à la ville de P’ou-fan après qu’elle lui eut été rendue (cf. note 392, et p. 78, ligne 4).
- ↑ Yuan est aujourd’hui la sous-préfecture de Nan-yang, préfecture de Nan-yang, province de Ho-nan.
- ↑ Tche était à 15 li au sud de la sous-préfecture de Tsi-yuen, préfecture de Hoai-k’ing, province de Ho-nan. — Teng se trouvait dans la même préfecture, à l’ouest de la sous-préfecture de Mong. — Ces deux villes appartenaient toutes deux à l’État de Wei comme elles étaient fort voisines, Se-ma Ts’ien réunit leurs noms par le mot [] qui indique qu’elles furent prises l’une immédiatement après l’autre.
- ↑ Cf. note 402. Le prince Che était un frère cadet du roi de Ts’in, et né de la même mère que lui ; on l’appelle souvent le prince de Kao-ling ; sur le prince Li, prince de King-yang, cf. note 394.