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qu’à la prison. Le froid glacial qu’il faisait apaisait un peu le mouvement de mon sang. Le concierge m’introduisit sur-le-champ, en me disant que M. Jourdan était avec eux.
« Eh bien, m’écriai-je en entrant, car je n’avais qu’une seule pensée, avez-vous signé votre appel ? »
Ils ne me répondirent rien, et restèrent immobiles, l’œil fixe, le visage en feu.
« Parlez-leur, » me dit M. Jourdan, dont la voix me fit tressaillir.
Je portai les yeux sur lui, et je m’aperçus qu’il pleurait.
« Voilà plus d’une heure, me dit-il, que je les supplie d’en appeler. Cet appel nous donnera plusieurs mois ; on fait beaucoup avec du temps. Il suffit que quelqu’un de la bande soit arrêté, pour que leur innocence