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Page:Sismondi - Nouveaux Principes d’économie politique.djvu/298

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LIVRE IV, CHAPITRE Ier

LIVRE QUATRIEME.

DE LA RICHESSE COMMERCIALE


CHAPITRE PREMIER.

Prospérité nationale dans le système commercial.

L'HOMME a tiré de la terre, par son travail, ses premières richesses ; mais à peine eut-il satisfait lui-même à ses plus pressants besoins, que ses désirs lui firent concevoir d’autres jouissances, qu'il ne pouvait obtenir qu'à l'aide de ses semblables. Les échanges commencèrent ; ils s’étendirent à tout ce qui a de la valeur, et à tout ce qui peut en donner ; ils comprirent les services mutuels et les travaux, aussi bien que les fruits du travail, et ils donnèrent lieu à la formation et à l'accroissement d'une nouvelle richesse, qui ne se mesura plus sur les besoins de celui qui la produisait, mais sur les besoins de tous ceux avec qui celui-ci pouvait faire des échanges, avec qui il pouvait commercer ; aussi la nommerons-nous commerciale.