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Page:Sismondi - Nouveaux Principes d’économie politique.djvu/61

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dustrie languissante à une industrie plus profitable ; il ne demanda au gouvernement d’autre faveur, pour l’agriculture ou le commerce, qu’une entière liberté, et il fit reposer tout l’espoir du développement des richesses nationales sur la concurrence[1].

Il serait superflu d’exposer ici avec plus de détails un système que le but de tout cet ouvrage est de développer et de compléter. La doctrine d’Adam Smith est la nôtre ; le flambeau que son génie apporta sur le champ de la science, ayant fait entrer ses sectateurs dans la vraie voie, tous les progrès que nous y avons faits depuis, lui sont dus, et ce serait une vanité puérile que celle qui s’attacherait à montrer tous les points sur lesquels ses idées n’étaient pas encore éclaircies, puisque c’est à lui que nous devons jusqu’à la découverte des vérités que lui-même n’avait pas connues.

  1. La doctrine d’Adam Smith est exposée dans son propre ouvrage, An Inquiry into the nature and causes of the wealth of Nations, 3 vol. un-8°. Voyez aussi Traité d’Économie politique, de J-B. Say, 2 vol. in-8o, Paris. Cours d’Économie politique, ou Exposition des principes qui déterminent la prospérité des nationx ; par Henri Storch, 6 vol. in-8o, Pétersbourg, 1815. Enfin un ouvrage que j’ai publié il y a quinze ans, De la Richesse comemrciale, 2 vol. in-8o, Genève, 1803.