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Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, II.djvu/288

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duire à la quantité purement nécessaire pour remplir la demande qu’en fait la Compagnie.

D’un autre côté, tous les membres de l’administration commercent plus ou moins pour leur propre compte, et c’est en vain qu’on voudrait le leur défendre. Il serait trop absurde de s’attendre que les commis d’une immense maison de commerce à quatre mille lieues de distance, et sur lesquels, par conséquent, il est presque impossible d’avoir les yeux, iront, sur un simple ordre de leurs maîtres, renoncer tout d’un coup à faire aucune espèce d’affaires pour leur compte, abandonner pour jamais toute perspective de faire fortune, quand ils en ont les moyens sous la main, et se contenter des modiques salaires que ces maîtres leur abandonnent, salaires qui, tout modiques qu’ils sont,