Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Roucher, 1792, I.djvu/16

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n’est pas fait pour ces hommes qui lisent uniquement pour le plaisir de lire. Il veut des têtes pensantes, des têtes accoutumées à méditer sur les grands objets qui intéressent l’ordre & le bonheur de la société. Peut-être qu’en un tems qui n’est pas encore bien éloigné de nous, Smith n’auroit trouvé en France qu’un petit nombre de lecteurs dignes de lui & de ses pensées. Mais aujourd’hui que la sphère de nos espérances s’est agrandie, & avec elle le cercle de nos idées, j’ai cru qu’une traduction ou l’on auroit tâché de réunir la fidélité à l’élégance, & cette précision modérée, qui, bien loin de nuire à la clarté, la rend, pour ainsi dire, plus visible encore, j’ai cru, dis-je, que