autres, par exemple ! ! Duclos dit qu’il était mauvais, Grégoire. Quand il se fâchait, il ne se connaissait pas. Or, il y avait un grand Anglais, un « insécrable » qui l’avait pris en grippe, et passait son temps à le « bâdrer ». Un bon soir la « chicane » s’éleva, après les coups de poing, ce furent les coups de couteaux. Grégoire ne voyait plus clair, il frappait à tort et à travers, enfin il arriva ce qui devait arriver. Grégoire tua l’Anglais, et les mineurs « lynchèrent » Grégoire. J’ai demandé, à Duclos, ce que ça voulait dire « lynché », et j’ai fini par comprendre que Grégoire était mort comme un chien, pendu à une branche d’arbre, sans avoir eu le temps de dire son acte de contrition, ni même de faire « son signe de croix ».
— Ah ! mon Dieu ! Sa pauvre femme, quand elle va savoir ça !
— Eh Philomène ! !
— Et la petite Mariette donc !
— Et François, croyez-vous qu’un honnête homme comme lui, voudrait d’un “tueur” pour beau-père ?
— Marier la fille d’un pendu ! Il en faudrait du courage !
Un cri étouffé… un bruit sourd, comme celui d’un corps qui s’affaisse, à l’étage supérieur, fit tressaillir les femmes.