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LA CORVÉE

compose notre volume La Croix du Chemin, quelques-uns sont signés de noms avantageusement connus, tandis que les autres sont l’œuvre d’étudiants, de collégiens même et de jeunes filles dont nous avons révélé le talent au grand public et peut-être à eux-mêmes. Il nous est donc permis de croire que nous sommes dans la bonne voie, puisque notre initiative rencontre un si bon accueil et puisque nous atteignons le double but pour lequel la Société Saint-Jean-Baptiste a inauguré ses concours littéraires, savoir : encourager nos jeunes qui ont du talent à le cultiver, et enrichir notre littérature d’œuvres destinées à perpétuer les nobles traditions et les poétiques et touchantes coutumes de chez nous.

C’est sous l’empire de cette confiance ou de cette conviction que nous lançons aujourd’hui notre deuxième concours littéraire, pour sujet duquel nous avons choisi la Corvée ; la courvée comme disent nos habitants.

De toutes nos bonnes vieilles coutumes, la corvée est incontestablement l’une des plus jolies et l’une des plus révélatrices de la nature sociable et charitable, en d’autres termes française et catholique, de nos excellentes populations rurales ; on s’y rend comme à une fête parce qu’elle fournit une occasion de se rencontrer nombreux, de rire et de causer, et de rendre