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théologie, grand vicaire des archevêques d’Aviau, de Chéverus et Donnet. Il est mort à Bordeaux en 1838.

Le père de l’abbé Barrès, médecin de mérite, a publié : Description topographique du ci-devant canton de Blesle, arrondissement de Brioude. Au Puy, J.-B. Lacombe, an XI, 46 p. in-8.


Pissis (Pierre-Joseph), D.-M.-M., était né à Brioude en 1771. Son père, médecin distingué lui-même, inspecteur du bureau des sources minérales de l’Auvergne, le destina à lui succéder.

À la dissolution des Écoles centrales, il revint à Brioude exercer la médecine.

Il mourut à Blesle, en février 1811, des fatigues qu’il éprouva en allant voir un malade.

Il a publié :

Manuel d’hygiène, par P.-J. Pissis, médecin, professeur de chimie à l’École centrale du département de la Haute-Loire. Au Puy, chez J.-A. Crespy et Guillaume, an XI (1803) in-8.

Le volume est terminé par le Discours du philosophe Phavorin, tendant à engager une dame illustre à nourrir elle-même ses enfants, traduit du latin d’Aulu-Gelle (Nuits attiques, liv. XII, ch. I).

Pissis a laissé plusieurs manuscrits pleins d’intérêt, dont l’un, qui se trouve entre les mains de M. Francisque Mandet, est relatif à la manière de rétablir les vins altérés et contient des observations fort bien faites et fort utiles aux pays vignobles de ce département.

Voy. Richond des Brus, Notice biographique sur les médecins de la Haute-Loire. Annales de la Société académique du Puy, 1832-33, p. 122.


Mottet (Pierre-Antoine), né à Brioude en 1748, était engagé dans les ordres, lorsqu’éclata la Révolution dont il embrassa le parti. Il prêta le serment à la constitution et fut vicaire épiscopal de l’évêque de la Haute-Loire. Après le Concordat, il devint curé d’Armaux, département de l’Yonne, où il mourut au printemps de 1824, âgé de soixante-seize ans.

Il publia en janvier 1792 : Les Veillées villageoises ou tableau de la Révolution de France, pour servir d’instruction au peuple, par un citoyen du département de la Haute-Loire. Au Puy, de l’imprimerie de Crespy et Guilhaume s. d., in-12 de 100 pages.

Plusieurs de ses leçons à l’École centrale furent consacrées à la vulgarisation de la science apicole. Il avait réuni cet enseignement dans un petit traité intitulé Éducation des abeilles qui, malheureusement, est resté manuscrit et n’est pas parvenu jusqu’à nous.