Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1879-1880, Tome 2.djvu/201

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
198
mémoires

que laditte communauté auroit accepté avec reconoissance et remercie ledit seigneur de ce nouveau surcroi de libéralité, après tant d’autres biens qu’elle en avoit déja par cy-devant receus, et promis audit seigneur d’observer, garder et entretenir à perpétuité les closes de la fondation cy-dessous escrittes et dont luy a esté fait lecture, selon leur forme et teneur, sans en rien altérer ni diminuer dans le fonds et dans les circonstances.

Et affin que toutes choses soient réglées entre les parties et qu’on ne puisse avoir recours respectivement qu’au présent contract, elles ont convenu et consenti, par ces présantes, que tous actes antérieurs à celluy, qui pourroient avoir esté faits par ledit seigneur en leur faveur ou de la maison du Reffuge, quelsques soient ou puissent estre, et toutes prétentions généralement quelconques stipulées devant notaires ou autrement, soient des premiers contracts de fondations ou du depuis, demeurent nulles comme non avenues, de nulle valeur et nul effet, ainsi que tous contes, obligations respectives et tous autres actes publics et particuliers de main privée, de quelque nature qu’ils soient ou puissent estre, qui demeureront pareillement annulés ; comme ledit seigneur evesque, consent de sa part, que toutes les charges à tiltre onéreux portées par les premières actes de fondation et acceptées par ledit monastère demeurent résolues et comme non avenues, et que le seul présant contract de fondation sorte son plein et entier effect ; moienant quoy, avec les vingt-mille livres données en dernier lieu par ledit seigneur, pour estre mises en fonds de rante annuelle et perpétuelle, ledit monastère aura reçeu de sa libéralité la somme de quatre-vingt-dix-sept milles deux cent seise livres, six sols ; consentant ledit seigneur et couvent que pour la seureté et validité des présentes, elles soient insinuées et omologuées, partout où besoin sera.

Et ainsin stipullé et accordé, et accepté par ledict seigneur de Béthune, évêque, et le dit couvent de Nostre-Dame-du-Reffuge du Puy, la communauté capitulairement assamblée et soubzsignée, en présance de monsieur Me Claude Arssac, prêtre, directeur de l’hospital général, et Vidal Raphael, praticien de la présente ville.

Armand de Béthune, evesque et seigneur du Puy, conte de Velay, fondateur du susdit monastère, aprouvant toutes les ratures et entrelignes des dix-neuf pages du présent contract, escrittes de notre main.

Sœur Marie de l’Ascension, supérieure ; sœur Marie de Saint-Gabriel, assistante ; sœur Marie-Thérèse, sœur M. de la Trinité ; sœur Marie Dorothée ; sœur de Saint-Jehan ; sœur du Saint-Sacrement ; sœur Marie de Jésus ; sœur de Saint-Charles ; sœur de Saint-Alexis ; sœur de Saint-