être conduites, par provision, dans la maison de force du Bon Pasteur, pour y demeurer jusques à ce qu’il en soit autrement ordonné. Ce 27 janvier 1778.
Nous, maires et consuls de la ville du Puy, en exercice l’année présente, vu le susdit verbal portant le soit communiqué à notre procureur du roy, ensemble les concluzions de notre dit procureur du roy, le tout de ce jour d’huy, avons ordonné que des faits y énoncés, circonstance et dépendances, il en sera informé par devant nous, et cependant avons ordonné que par provizion les nommées Longeon et Claudine Verdier seront conduites dans la maison de force de l’hopital général de cette ville, pour y demeurer jusques à ce que par nous en aye été autrement ordonné.
Donné à l’hotel de ville du Puy, ledit jour vingt septième janvier mil sept cent soixante et dix huit ; et, de suitte, lesdiites Longheon et Claudine Verdier ont été conduittes par nos valets de ville à ladite maison de force de l’hopital général et remizes entre les mains de la sœur directrice de cette maison, qui s’en est chargée.
Lyotard, 3e consul ; Portal, 4e consul ;
Berard, consul.