On a observé vingt-neuf orages de mars à septembre ; un seul, celui du 13 août qui a sévi au nord-ouest de la ville de Brioude, a occasionné de sérieux dégâts ; les autres n’ont causé que des pertes peu importantes. Pendant l’année 1879, les moyennes barométriques et thermométriques se sont maintenues au-dessous des moyennes ordinaires, tandis que la hauteur d’eau tombée dépassait celles que nous avions notées jusqu’alors.
L’ensemble de ces phénomènes météorologiques a exercé une funeste influence sur les récoltes ; les céréales d’automne ont été entretenues, pendant les mois d’avril et mai, dans un tel état d’humidité qu’elles n’ont pu se développer convenablement avant la floraison ; l’insuffisance de lumière solaire a ensuite retardé leur maturité. Quant aux céréales de printemps, leurs semailles entravées par le temps n’ont pu être effectuées au moment opportun et l’on a eu également une diminution considérable dans leurs rendements. Au point de vue agricole, l’année 1879 peut être considérée pour notre région comme une des plus mauvaises du siècle.