Il est évident que la terre ne saurait tirer d’elle-même les éléments d’une production constante, et que, pour entretenir sa fécondité et conserver sa richesse, il est d’absolue nécessité de lui restituer sous forme d’engrais ce qu’elle nous donne en récoltes de toute nature.
Le principal agent producteur d’engrais est le bétail, dont le nombre doit naturellement être proportionné aux superficies à entretenir en bon état de culture.
Le recensement qui vient d’être fait nous montre que cette loi d’équilibre est à peu près observée dans le canton de Saint-Paulien.
En effet, on y trouve aujourd’hui 10 235 animaux domestiques, qui se répartissent comme il suit :
Espèce chevaline |
316 |
Mulets |
1 |
Espèce asine |
10 |
Espèce bovine |
3 703 |
Espèce ovine |
4 069 |
Espèce porcine |
2 058 |
Espèce caprine |
78 |
Total |
10 235 |
C’est-à-dire près du double de ce qu’était la population des étables il y a trente ans.
Les pertes annuelles sont de 252 têtes, soit 2,46 pour cent.
On compte, en outre, 18 574 animaux de basse-cour.
Le poids total, non compris ces derniers, s’élève à 2 millions 291 617 kilogrammes ; soit 368 kilog. par hectare de terres labourables.
Comme nous l’avons dit, cette proportion est, il est vrai, insuffisante pour obtenir l’engrais nécessaire à des récoltes