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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/398

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des séances

au sujet de la construction des orgues de la cathédrale. Il rappelle à ce propos les opinions erronées émises par plusieurs historiographes de la basilique anicienne et restitue, à l’aide de documents authentiques découverts dans les archives départementales, la part, jusqu’ici contestée, qui revient à notre célèbre sculpteur Vanneau, dans l’édification de ces orgues. Notre confrère dit qu’il a communiqué ces renseignements à M. Paul Le Blanc qui, sous peu, doit faire paraître dans nos Mémoires une notice complète sur Vanneau.

M. A. Jacotin rectifie une erreur commise par le Gallia christiana, t. II, col. 714, qui, dans son article consacré à Bernard II de Montaigu, évêque du Puy, dit qu’en l’an 1238 un certain Pierre de Banville partant pour la Terre-Sainte, donna en gage à l’évêque, pour 9 000 sous, la baronnie de Cereis. Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du Velay, avaient inutilement cherché la famille de Banville, mais, grâce à une charte originale qu’il a eue entre les mains, M. Jacotin a pu s’assurer que les savants frères de Sainte Marthe s’étaient trompés dans la désignation du nom de ce possesseur de la seigneurie de Cereis. Ce n’est pas, en effet, d’un Pierre de Banville dont il est question, mais de Pierre de Bulhon qui tire son nom et son origine du fief de Bulhon situé en Auvergne près de Maringues, arrondissement d’Issoire. Un petit registre d’hommages du XVIe siècle, conservé aux archives départementales (fonds de l’Évêché), confirme du reste entièrement les données historiques de cette charte.


Une commission composée de MM. Langlois, Robert et Lascombe est nommée pour statuer sur la candidature de M. Henri Blanc, avocat au Puy, présenté à titre de membre résidant.

A. Lascombe.