MONUMENTS ET INDICES PRÉHISTORIQUES
DANS LA RÉGION SUPÉRIEURE DU PLATEAU CENTRAL DE LA FRANCE
ENQUÊTE. — QUESTIONNAIRES
La science des antiquités préhistoriques sollicite, depuis quelques années, l’étude de certains monuments de la nature que l’homme, en des temps anciens, paraît avoir appropriés à différentes destinations. De ce nombre sont les roches et pierres brutes qui, creusées de cavités souvent très-régulières, sont connues dans les campagnes sous les noms de pierres à bassins ou à écuelles. D’autres pierres dépourvues de ces cavités, n’éveillent pas moins l’attention : leurs formes extraordinaires, leurs singulières appellations, les récits populaires ou légendes dont elles sont l’objet, diverses marques ou empreintes naturelles ou même artificielles qu’on y voit, peuvent, comme pour les pierres à bassins, révéler d’antiques usages. Parmi les spécimens de ce genre, on remarque surtout les roches dites chaires du diable, du drac, des lutins, de Gargantua, de Saint-Martin, de Saint-Mary, de la dame, de la Sainte-Vierge, etc.