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mémoires

nous vous recommandons tous nos dits châteaux avec toutes leurs appartenances et toutes autres choses que nous avons, devons avoir ou pourrons acquérir dans notre évêché, promettant avoir agréable tout ce que par vous et vos successeurs évesques y sera fait. Nous vous prions aussi et vous chargeons de ne retenir ce que de droit vous connaîtrez y appartenir à autrui, mais aussitôt de rendre sans aucune remise. Que s’il advient que mon fils que j’institue mon héritier décède sans enfants, je lui substitue mon autre fils que j’ai ordonné être d’église et voué au service de Dieu. Mais où il adviendroit (ce qu’à Dieu ne plaise !) mes dits deux fils décéder sans enfants, en ce cas je vous donne et à vos successeurs évesques, notre château de Polignac et tous mes autres biens quelconques que je possède sans aucune réserve et ce pour le salut de mon âme et de mes parents. Et pour plus grande assurance de cecy, j’ay fait sceller la présente charte de mon scel. Fait et donné dans le chapitre du Puy, voyans et oyans tous les chanoines qui estoient lors dans la ville l’an de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ MCCXIII au mois d’août. »

« Davantage ce Pons Vicomte non-seulement confirma et ratifia les donations faites par son père aux religieux de l’ordre de Grandmont du lieu de Viaye, mais encore icelles augmenta ainsi qu’il appert des lettres de la fondation du prieuré de Viaye que nous rapporterons ailleurs, et au mois de juillet de l’an 1201, par l’avis du Dauphin d’Auvergne, son aïeul maternel, il ratifia le traité que son père avait fait avec le chapitre de Saint-Julien de Brioude touchant le fief du château de Cusse ci-dessus par nous rapporté en la vie de son père,

« De mesmes il agréa et ratifia autre transaction faite par Ponce et Héracle de Polignac, ses aïeul et père, avec l’abbé de Tournus touchant les fondations faites par leurs prédécesseurs du prieuré de la Voûte-sur-Loire ainsi qu’il appert par les titres de ratification de l’an 1204 étant dans les archives de Polignac.

« La Vicomtesse de Polignac femme de ce Ponce Vicomte s’appelait Alcinois et bien que nous ne trouvions pas nommément