L'IMITATION DES TYPES
MONÉTAIRES FLAMANDS
AU MOYEN AGE
D?:PUIS MARGUERITE DE CONSTAXTIXOPLE jusqu'à I.' AVÈNEMENT DE LA MAISON DE BOURGOGNE
ÉTUDE de l'imitation des types monétaires au moyen âge a une importance considérable, tant au point de vue de la numismatique elle- même qu'au point de vue de l'histoire des rela- tions commerciales.
Pour la numismatique, cette étude constitue,
m l'absence trop fréquente de documents écrits, un élément essen-
ie\ pour établir la chronologie des émissions. Il tombe, en effet,
)us le sens qu'une imitation est postérieure au prototype. Si donc
ine monnaie frappée par l'un des trois seigneurs de Reckheim du
lom de Guillaume de Sombreffe est la copie d'une pièce braban-
>nne de Philippe le Bon (1430- 146 7), on peut, avec certitude,
léclarer qu'elle appartient à Guillaume II (i 400-1 475) à l'exclu-
ion de ses homonymes.
C'est pour avoir perdu de vue cet axiome de critique, qui paraît
igné de M. de la Palice, mais dont l'application n'est pas tou-
)urs aisée, que des numismates d'un incontestable savoir ont
>mmis maint anachronisme.