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celles-ci, essentiellement gantoises : d'azur à un buste de femme d'argent, posé de face, accompagné de trois (2, i) étoiles d'or.
Or, le blason est une langue pour qui sait le comprendre. Le donateur nous a donc laissé là un complément de « signature », dont il faudrait chercher la clef. A quelle famille appartiennent ces armes qui personnifient, probablement, la femme de Jacques de Ketelboetere, donateur ou « commettant » du tableau. On sait qu'il y a eu plusieurs homonymes portant ce nom, dont un au milieu, un autre à la fin du xv^ siècle.
N'ayant pas les mêmes raisons que M. Vander Haeghen pour me livrer à des recherches sur ce point, d'un intérêt trop spécial, j'en laisse le soin à mon érudit confrère, qui trouvera dans le dépôt con- fié à sa garde tous les éléments pour l'élucider.
Quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur sa valeur archéologique, la peinture de la « Grande Boucherie » doit être conservée, coûte que coûte.
Refaite, en dernier lieu, par un peintre tel que feu M. Félix De Vigne, qui, outre un remarquable talent d'artiste, possédait, comme peu de ses contemporains, la science et le tact archéologiques, elle mérite tout notre intérêt, et je forme donc le vœu bien sincère de la voir, bientôt, installée dans le Musée de la ville de Gand.
J.-Th. de Raadt.
que, généralement, sur les monuments gantois (voir, entre autres, les Inscrip- tions futiér aires et monumentales de la province de la Flandre orientale, passimj et sur les sceaux (voir J.-Th. de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas et des pays avoisiyiants) , il y a des glands à la place des écureuils.
Voir encore, pour la question héraldique, Edm. De Busscher, Recherches sur les peintres gantois (pp. 22-23).
