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dire, les a aménagées de façon charmante et paraît disposé à ne pas les laisser s'effriter davantage.
Mais les propriétaires ne sont pas éternels, et nous savons trop, par ce qui se passe chez nous, ce que deviennent ces œuvres du passé lorsqu'elles ne sont pas protégées légalement.
S'il restait quelque doute au sujet de l'origine ancienne de la ville de Senlis il existe encore un monument de nature à le dissiper complètement ; nous voulons parler des arènes romaines, visibles un peu en dehors de la ville actuelle.
SENLIS : LE CHATEAU DE SAINT-LOUIS.
Découvertes en 1865, ^^ niises au jour par les soins et grâce aux efforts des membres du Comité Archéologique de Senlis, ces ruines sont maintenant classées parmi les monuments historiques et défi- nitivement sauvées. Ce ne fut pas sans peine, et il est très curieux de suivre, dans les annale > du Comité Archéologique, le récit de ces efforts. Rien de meilleur que cette lecture pour prouver aux plus incrédules l'utilité des associations pour vaincre l'inertie tradi- tionnelle des administrations.
L'arène proprement dite est un ovale qui mesure 42 mètres sur 35. Le mur du podium, construit en grands blocs de pierre (quelques-uns n'ont pas moins de 3'"6o de longueur;, a conservé, à quelques endroits, sa moulure de couronnement, d'un beau profil. La rainure creusée au-dessus était destinée à recevoir une barrière
