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Page:Société royale d'archéologie de Bruxelles, Annales, vol 13 - 1899.djvu/66

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Matfrid, à la suite de ces événements, paraît s'être réfugié en France, où on le retrouve en 916 participant à un plaid tenu à Héristal par Charles le Simple *.

C'est aussi comme l'un des comtes du royaume de Charles qu'il souscrit en 926 au Traité de paix et d'alliance conclu entre ce prince et le souverain de la Germanie, Henri l'Oiseleur ^.

C'est le dernier souvenir que nous ayons relevé du comte Mat- frid III . Il paraît être resté le seul survivant de cette nombreuse lignée dont successivement la guerre ou la vindicte publique avaient fait disparaître les représentants.

J. Depoin.

^ PXKHART, II, 855.

2 Chiniac, Capitularia, II, 300. Matfrid III eut un fils, Adalbert, qui fut tué en 944 par Idon ou plus probablement Udon, petit-neveu de Conrad (Pertz, I, 619). Parmi les bienfaiteurs de l'abbaye d'Altorf, fondée au siècle suivant, figurent une série de comtes alsaciens portant les noms 'Ébrard, Gérard et Matfrid, qui semblent se rattacher à la même souche.