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grasses et rousses, surnageant à la surface à mesure que la fécule se détache de la pulpe et se précipite au fond de la cuve.

On fait ensuite écouler le reste des eaux, lorsqu’elles sont devenues claires, par des cannelles placées à plusieurs hauteurs ou à l’aide de siphons, comme les amidoniers [1].

On n’a pas besoin de dire que la fécule est agitée et lavée, autant de fois qu’il en est besoin, dans différens bluteaux, selon le degré de blancheur et de finesse que l’on veut obtenir. Après ces lavages réitérés, un simple balai de crin suffit pour enlever le peu de gras qui pourrait rester sur la masse de fécule déposée au fond de la cuve.

Enfin, on enlève ce dépôt avec une bêche de fer, et on a l’attention de couper le dessus de chaque tranche enlevée qui touche au fond de la cuve, car c’est là que le sable plus lourd se précipite avant la fécule. Ces soustractions sont soumises à de nouveaux lavages, pour qu’il y ait le moins de déchet possible. La fécule qui a acquis le degré de pureté convenable est mise

  1. On croit, dans les ateliers, que ce procédé procure l’avantage de mieux dégraisser la fécule et-de l’extraire plus vite.