Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/112

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lonant de nouveau avec une spatule; après, quoi, on fait monter la chaleur à cent degrés.

Lorsque la fécule est entièrement séchée, on l'enlève de l'étuve, et on la reporte sur un plancher pour refroidir : on l'y écrase avec un rouleau, puis on la passe au moulin [1].

La fabrique dans laquelle on a puisé ces renseignemens avait vingt-deux ouvriers, deux râpes, deux blutoirs ou cylindres à tamiser et deux étuves. On confectionnait par jour trois mille cinq cents livres de fécule, extraite de quatre-vingts à quatre-vingt-cinq setiers de pommes de terre.

On sait qu'il n'est pas possible de proposer à tous les cultivateurs, et encore moins aux particuliers, de créer des fabriques dans lesquelles on suivrait minutieusement tous les détails qui viennent d'être tracés : mais il doit être permis de rappeler qu'avec deux ouvriers, une râpe cylindrique et quelques tonneaux; qu'en se servant d'un four ou d'une simple chambre échauf-

  1. Ce moulin est celui des parfumeurs; seulement, on augmente le nombre des lames, qui sont de tôle au lieu de fer-blanc; on augmente aussi le nombre des tamis, et à la soie dont est ordinairement recouvert le bluteau on substitue une toile de Quintin fine, comme plus solide.