Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/56

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Si donc on ne néglige aucune des façons préparatoires, et qu’ensuite on ait soin de biner et sarcler à mesure que les plantes grandiront, on pourra espérer des succès, et quoique l’on se soit affranchi des inconvéniens et des longueurs du repiquage, les produits seront plus gros et plus abondans. Le semis en place peut se faire de plusieurs manières, à la volée, en rayons ou par poquets.

Mais comme il doit avoir lieu en plein champ et sans abri, il faudra attendre qu’il n’y ait plus à craindre ni gelée ni neige, et profiter au contraire d’un temps doux et un peu humide.

Sans doute, si l’on sème à la volée, on emploiera inutilement beaucoup de graine, encore qu’on puisse la mêler avec du sable, puisqu’il faudra, après qu’elle aura levé, extraire tout ce qui sera surabondant, et ne laisser qu’un certain nombre de pieds espacés en quinconce, ce à quoi on parviendra aisément, en enlevant avec la charrue tous les intervalles que l’on croirait utile de former.

Mais il y aura moins de perte si l’on sème en

    force végétative ; le produit d’une perche de terre ensemencée suffit pour planter un quart d’arpent au moins.