Page:Solms - Un divorce.djvu/328

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il convient au rôle, vertueuse par orgueil autant que par sagesse. La pensée de la fin soudaine d’Elsbeth s’empare d’elle quelquefois avec la violence d’un remords, des lueurs indécises de l’affreuse vérité lui traversent l’esprit. Elle les repousse comme de mauvais rêves. La vie qu’elle s’est faite lui plaît, et il faut se garder d’y laisser entrer la réflexion, qui assombrit et gâte tout ; c’est son opinion du moins. Quoi que l’on puisse penser de cette vie à la fois très-élégante et très-vulgaire, il est certain qu’Elsbeth y serait de trop.