| ET A LA CHINE. Liv. IV. | 215 |
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compoſés de quatre doigts, dont un dirigé en-arrière, & trois dirigés en-avant, celui du milieu eſt uni au doigt extérieur juſqu’à la troiſième articulation, & au doigt intérieur juſqu’à la première.
Cet oiſeau ſe trouve à la côte de Coromandel.
Le Calao de la côte de Malabar.
Cet oiſeau diſſère peu de celui que M. de Buffon a décrit Pl. CXXI. ſous le nom de Calao de Malabar, comme il n’en a pas donné la figure, je l’ai jointe à la deſcription : il a deux pouces depuis la pointe du bec juſqu’à l’extrémité de la queue, les ailes ont neuf pouces ſix lignes. Le bec eſt blanc, il eſt très-gros, preſque auſſi large à ſa baſe que la tête, dentelé le long de ſes bords en-deſſus & en-deſſous. A la racine du bec, en-deſſus, s’élève une excroiſſance de même ſubſtance que le bec, arrondie ſur les côtés ; cette excroiſſance s’étend le long du bec juſque vers ſa moitié, où elle ſinit en s’arrondiſſant, & eſt de moitié auſſi haute dans ſa longueur que le bec eſt large ; elle eſt noire a ſon origine & à ſon extrémité ; près de l’origine, il y a une bande blanche aſſez large, la paupière ſoutient un cercle de poils ou crins durs, courts & roides qui forment de véritables cils, l’eſpace entre les yeux & le bec eſt une peau nue de couleur noire ; ſur la gorge, il y a une bande blanche dénuée de plumes qui ſe prolonge d’un œil à l’autre. La tête, le col, la gorge, le dos, le croupion, les petites plumes des ailes ſont noires ; parmi les petites plumes des ailes, il y en a deux qui ſont blanches ; les moins longues des grandes ſont noires juſqu’à la moitié, & blanches dans le reſte de leur longueur ; les plus
