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Page:Sonnerat - Voyage aux Indes orientales et à la Chine, tome 2.djvu/392

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ET A LA CHINE. Liv. IV. 247

L’Aigrette.
Cri∫taria Coccinea.

Sa fleur a un calice monophile à cinq dents cunéiſormes,       Pl. CXI. & velu dans ſon intérieur.

Une corolle à cinq pétales ovales, d’un Beau rouge, & portés ſur le calice, chaque pétale s’inſérant ſans onglet ſensible, entre chaque dent du calice un peu dans ſon intérieur.

Dix étamines dont les filamens ſont deux ſois plus longs que la corolle ; ils ſont très-ſaillans hors de la ſleur, rouges comme les pétales & s’insèrent dans la paroi interne du calice entre les poils qui la couvrent. Les anthères ſont petites, ovoïdes, & partagées par un ſillon.

Un piſtil compoſé d’un ovaire très-petit & à peine viſible ; il eſt placé au fond du calice, d’où part un ſeul ſtyle, ſaillant hors de la fleur, mais moins long que les étamines terminé par un ſtigmate très-ſimple.

Le fruit eſt une graine nue, ovale, & a cinq angles minces & très-applatis par les côtés, de ſorte qu’ils forment cinq ailes membraneuſes.

Sa tige eſt une liane ſarmenteuſe, ligneuſe, garnie de feuilles ovales, oppoſées, portées ſur de courts pétioles, glabres, très-entières & d’une ſubſtance un peu ferme. Ses fleurs ſont terminales & forment de belles grappes paniculées & d’un beau rouge. Chaque fleur eſt portée ſur un pédon