Page:Sonnets gaillards et priapiques, 1903.djvu/31

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
27
ET PRIAPIQUES


Le même feu divin qui devora Gomorre,
Tomba l’un de ces jours au Faux bourg Saint-Germain,
Où cet ange vengeur, apparaissant encore,
Portant l’ire en ses yeux, et la flame en la main.

Tous vœux sont impuissans sur cet Ange inhumain,
Qui veut exterminer ce que le Ciel abhorre,
Déja son feu céleste une maison dévore ;
Mais ce n’est pas assez pour une telle faim.

Lors qu’une bonne Dame, à la jupe haussée
Plus puissante que Lot, et bien mieux exaucée,
Sans s’arrêter aux vœux recourt à l’action.

Et Cotillon en l’air par toute la famille,
Prononça ces beaux mots tous pleins d’affection,
Foutons, foutons en c.n nous sauverons la ville.