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de ses Érinnyes. Que Zeus vous rende heureuses toutes deux si vous faites pour moi ce que j’ai dit quand je serai mort, car vous ne pourrez plus rien pour moi vivant. Laissez-moi donc. Je vous salue. Vous ne me reverrez plus vivant.
ANTIGONÈ.
Ô malheureuse que je suis !
POLYNEIKÈS.
Ne me pleure pas.
ANTIGONÈ.
Qui ne pleurerait sur toi, frère, qui te précipites dans la mort inévitable ?
POLYNEIKÈS.
Je mourrai, si cela est fatal.
ANTIGONÈ.
Ne le fais pas, mais suis mon conseil.
POLYNEIKÈS.
Ne me conseille pas ce qu’il ne convient pas de faire.
ANTIGONÈ.
Je serai très-malheureuse si je suis privée de toi.
POLYNEIKÈS.
Il appartient au Daimôn de décider si les choses futu-