agissant ainsi contre ma race ! ou, si tu le fais, que ce ne soit pas tant que je serai vivante ! Ô toi, très-malheureuse, quelle jeune fille es-tu ? Es-tu vierge, es-tu mère ? Si j’en crois ton aspect, tu ne sais rien de ces choses, mais tu es bien née cependant. Likhas, de qui sort cette jeune fille étrangère ? Quelle est sa mère ? Quel père l’a engendrée ? Dis. Plus que toutes les autres je l’ai prise en pitié, quand j’ai vu que, seule, elle montrait une plus grande sagesse.
Que sais-je ! sur qui m’interroges-tu ? Peut-être n’est-elle pas née d’une race vile parmi les habitants de ce pays.
Sort-elle des tyrans ? Eurytos avait-il une fille ?
Je ne sais. Je ne m’en suis pas plus inquiété.
As-tu entendu son nom de quelque compagnon de route ?
Non. J’ai accompli mon message en silence.
Parle de ton propre mouvement, ô malheureuse ! car ceci est triste qu’on ne sache qui tu es.
