viens à nous, ô Roi tranquille, qui apaises la vie ! Fais durer la sérénité qui est maintenant répandue sur ses yeux. Viens, ô Guérisseur ! Pour toi, ô fils, vois si tu resteras et ce qui me reste à faire. Regarde-le. Qu’attendons-nous pour agir ? L’occasion conseille excellemment en toute chose, et qui la saisit promptement remporte une grande victoire.
Il n’entend rien sans doute, mais je sais que nous serons en vain les maîtres de cet arc, si nous partons sans lui. En effet, l’honneur de la victoire lui est réservé, et c’est lui qu’un Dieu ordonne d’emmener. C’est un honteux opprobre de se vanter d’une chose imparfaitement accomplie et qu’on doit à des mensonges.
Fils, un Dieu décidera de ceci. Ce que tu me répondras, dis-le-moi tout bas, ô fils ; car le sommeil des malades est léger et facilement interrompu. Songe, autant que tu le pourras, et à l’insu de celui-ci, à ce que tu feras ; car, si tu penses comme lui, et tu sais de qui je parle, il y a là des difficultés inextricables pour des hommes prudents.
Un vent propice souffle ; cet homme ne voit rien, il est sans forces, couché et plongé dans les ténèbres. Le sommeil de midi est profond. Cet homme n’a plus ni mains, ni pieds, ni rien, et il est comme gisant dans le