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LE CHŒUR.
Je suis effrayé d’entendre cette violence empressée, et tes rudes paroles ne me plaisent pas.
TEKMÈSSA.
Ô maître Aias, que médites-tu dans ton esprit ?
AIAS.
Ne le demande ni ne le recherche. Il est beau d’être prudent.
TEKMÈSSA.
Hélas ! que je suis désespérée ! Je t’en conjure par les Dieux, par ton fils, ne nous abandonne pas !
AIAS.
Tu m’importunes trop. Ne sais-tu pas que je suis affranchi de tout devoir envers les Dieux ?
TEKMÈSSA.
Prononce des paroles de bon augure !
AIAS.
Parle à qui t’entend.
TEKMÈSSA.
Ne seras-tu donc point persuadé ?
AIAS.
Tu parles outre mesure.