Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/439

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autres posent sur le feu un haut trépied destiné aux bains pieux, et qu’une troupe d’hommes apporte de la tente les armes d’Aias. Toi, enfant, entoure avec tendresse de tes bras le corps de ton père, autant que tu le pourras, et soulève ses flancs avec moi. En effet, les chaudes bouches de sa plaie rendent encore un sang noir. Allons ! que quiconque se dit son ami vienne et se hâte de venir en aide à cet homme bon entre tous et le meilleur des mortels !

LE CHŒUR.

Certes, l’expérience enseigne beaucoup de choses aux hommes. Avant que l’événement nous soit manifeste, aucun divinateur ne nous dira ce qui doit arriver.



Fin d’Aias.