mourir, mais de désirer la mort et de ne pouvoir l’atteindre. C’est pourquoi, je t’en supplie, réprime ta colère, avant que nous ayons entièrement péri et que toute notre race ait été anéantie. Je tiendrai pour non avenu ce que tu as dit et je te garderai le secret. Pour toi, commence au moins à être sage, et apprends, étant sans forces, à céder aux plus forts que toi.
Obéis-lui. Il n’est rien de très utile aux hommes qui ne puisse être acquis par la prudence et la sagesse.
Tu n’as rien dit que je n’attendisse de toi. Je savais bien que tu repousserais mes conseils ; mais j’agirai seule et de ma propre main, et jamais nous ne laisserons ceci non accompli.
Ah ! Plût aux Dieux que cet esprit eût été le tien, quand notre père fut tué ! Tu aurais tout achevé.
J’étais alors la même en pensée, mais j’avais le cœur plus faible.
Fais en sorte que tu aies toujours le cœur ainsi.
Tu m’avertis par ces paroles que tu ne m’aideras pas.