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Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/15

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Paissez, paissez librement, chères brebis, mes fidelles compagnes : la déité que j’adore a entrepris de ramener dedans ces lieux la félicité des premiers siècles, et l’amour mesme qui la respecte se met l’arc en main à l’entrée des bois et des cavernes, pour tuer les loups qui voudroient vous assaillir. Tout ce qui est en la nature adore charité.