Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/252

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

t’en oserois punir ; car il y a autant d’ignorance que de meschanceté en ton fait. Je m’estonne comme ayant un si brave maistre que tu as, tu n’és plus expert au doux mestier d’Apollon. Que n’apren tu ce que c’est que des muses ? Si je ne sçay que c’est que de muse, reprit le laquais, au moins sçay-je bien que c’est que de museaux, de musette, et de museliere ? Est ce de cela que vous voulez parler ? Ha ! Infame, s’escria Lysis, les dieux ne t’ont-ils donné la langue que pour blasphemer contre eux ? T’ay-toy desormais,