Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/660

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ne me tenez plus, j’iray de bon gré, pourveu que vous m’apreniez en quel lieu vous voulez que j’aille au giste, puis que vous me faites courir si fort. Ne voyez vous pas que je suis un messier ? (respondit celuy qui avoit une hallebarde) si nous ne rencontrons nostre juge pour ordonner ce qui sera fait de vous, nous vous mettrons en prison en attendant qu’il soit venu. Pren bien garde à ce que tu fais. Sire messier, repliqua Lysis, je ne sçay pas à quel juge tu me meines, mais apren que je n’en connoy point d’autre que Pan en ce qui est du fait de bergerie. Je ne seray point jugé par les hommes non plus que par les femmes, des mains