Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/671

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Quand le jour commença de paroistre le desolé berger ne voyant qu’une lumiere blaffarde, s’imagina qu’il n’y auroit plus que l’aurore qui éclaireroit le monde depuis le matin jusqu’au soir, à cause de la tristesse que le ciel recevoit de son infortune. Cela ne fit qu’acroistre son tourment, et il se vouloit plaindre d’une voix si haute que Charite le pust entendre de sa