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Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/713

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bois ne pourist s’il pleuvoit long-temps de la sorte, et il se persuadoit que de beaux arbres comme luy, ne devoient pas estre laissez à l’abandon emmy les champs, et qu’au moins si l’on ne les pouvoit transporter pour les mettre en une maison en temps d’orage, il leur faloit faire un estuy. Là dessus il regrettoit de n’estre point un des arbres du jardin de quelque grand seigneur qui fist couvrir tout son parc d’un pavillon d’ardoise, et y fist faire des fenestres avec des chassis de verre. Cette mode là luy eust semblé belle pour la commodité des arbres comme luy. Or il estoit nuë teste, ce qui estoit de pis, et bien que son esprit fust fort troublé, il ne laissoit pas de songer