Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/845

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driez donc qu’à tous coups j’eusse les cornes à la teste, dit Carmelin. Ne tourne point cela en mal pour toy, poursuivit Lysis, j’ay un de ces peignes que j’ay laissé chez Montenor, et quand l’on me le void tenir, je dy qu’il est fait avecque les cornes de ceux que j’ay fait cocus ; et c’est ainsi qu’il faut rejetter la raillerie dessus les autres. Je vous accorde cecy, dit Carmelin, mais pour un mouchoir, à quel sujet en tiendray-je ? Il sembleroit que je fusse quelque grand morveux, et les brosses monstreroient tout de mesme que j’aurois une barbe bien salle, puis qu’il la faudroit si souvent nettoyer. Si tu ne veux point observer toutes