Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/885

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s’il n’avoit de la farine sur le visage. Voyla une partie de ce que je leur veux representer, et lors qu’ils sçauront encore le reste, il faudra qu’ils se deffendent, et qu’ils me tirent des opinions que j’ay, s’ils desirent que je sois de leur caballe. Dés que Clarimond eut finy ce discours, Lysis luy dit que ceux qu’il attaquoit luy respondroient bien lors qu’ils seroient en brie comme il desiroit : mais qu’il ne craignoit autre chose, sinon qu’ils fussent si fort enchantez par les delices de la cour qu’ils ne la pussent quiter. Ostez cela de vostre esprit, reprit Clarimond ; il est bien vray qu’ils hantent les princes, et qu’ils n’ont rien autre chose à faire qu’à espier si quelqu’un entre en faveur aupres