Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/887

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du debat à sçavoir si l’on le devoit enfermer avec les pauvres ou avec les fous, parce qu’il sembloit estre l’un et l’autre. à la fin un seigneur qui se trouva là le delivra, mais pensez que ce fust pour en faire son foû domestique. Gentil berger (s’en vint dire alors Anselme à Lysis) vous sçavez bien où sont ces petites maisons dont l’on vous parle ; il me souvient que vostre cousin Adrian vous menaçoit de vous y mettre, quand vous ne luy obeyssiez pas. Mon dieu ! Je voudrois bien sçavoir quel mine vous feriez, si vous y estiez : prendriez vous pour des bergeres, les bonnes vieilles qui y sont ? Leur feriez vous des complimens amoureux ? Va chercher qui te responde, discourtois amy, dit Lysis, tes demandes

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sont odieuses. Excusez la licence que j’ay prise, repliqua Anselme, continuons vostre dis