Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/960

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de Philiris, et d’un autre berger qu’il avoit veu lequel joüoit de la musette ; il luy en aprendroit les particularitez. Je te dy cecy librement, continua-t-il, d’autant que je croy que tu as desja commencé à faire un livre de mes amours. Quand a moy si je me suis logé pres de ton chasteau, ç’a esté principalement afin que tu eusses une plus entiere cognoissance de toutes mes avantures. Voyla pourquoy tu as bien fait de me venir voir en ma maladie pour en cotter les divers accez. Ne voulez vous pas aussi que je parle ponctuellement de vostre medecine, repartit Clarimond, compteray-je vos selles, et diray-je de quel papier vous vous estes torché les fesses, comme par exemple si c’estoit de quelque lettre